- Dis-le. J'ai adoré ton article, j'étais en colère contre toi, Rachel, mais je te connais, je sais que tes mots m'étaient destinés. Tu me mettais au défi de revenir vers toi. Je le relève aujourd'hui. Tu voulais savoir si je te rattraperais ? La réponse est oui. Je suis là.Résumé : Rachel avait l'intention de révéler au grand jour la personnalité sulfureuse de Malcolm Saint. Au lieu de ça, elle est tombée amoureuse de lui, et l'a trahi quand il a découvert ses véritables intentions : en apprendre le plus possible sur lui et publier un article révélant ses secrets. Alors qu'il ne faisait confiance qu'à lui-même, il est blessé par la seule personne qu'il a aimé, et décide de mettre un terme à leur relation. Mais c'est trop tard, Rachel l'aime et elle fera tout pour regagner sa confiance. La jeune femme se trouve face à un autre dilemme : alors qu'elle doit démissioner de Edge, le journal people pour lequel elle travaille en tant que journaliste, Malcolm lui propose un emploi dans son entreprise. Doit-elle saisir cette opportunité pour se rapprocher de lui ou refuser afin de conserver son intégrité et son indépendance ? Mon avis : Merci aux éditions hugo romans pour leur confiance en ce service presse ! Après avoir été trahie par la seule femme en qui il avait confiance, Malcolm met un terme à leur couple, mais lui propose un emploi pour le magasine de son entreprise. Rachel est dévastée et regrette d'avoir abuser de sa confiance en lui plantant un couteau dans le dos. Pour rappel, dans le premier tome, elle avait accepté d'écrire un article dans lequel elle révélerait les secrets de Malcolm, seulement la jeune femme s'est fait prendre à son propre jeu, elle est tombée amoureuse du play-boy et avant qu'elle ne puisse se rétracter, une journaliste lui a coupé l'herbe sous les pieds pour tout raconter sur ses intentions. Mais Rachel n'a pas dit son dernier mot, et même si Malcolm est rancunier, elle va être résolu à lui montrer qu'elle peu être digne de lui, et de sa confiance. Pour les deux héros, se retrouver ne va pas être sans heurts, ils vont devoir se serrer les coudes afin que plus rien ne se dresse entres eux. Dans ce deuxième tome, nous retrouvons donc Malcolm, plus séduisant et charmant que jamais. Je l'aimais déjà beaucoup dans le premier opus, mais alors là, il a définitivement fait une place dans mon cœur, cet homme. Et j'aime le fait que, même si il a en travers le fait que sa belle n'ai pas été honnête envers lui, il lui a tout de même laissé une chance. Ainsi, dans Malcolm +1, les deux tourtereaux ne pouvant se passer l'un de l'autre, vont se reséduire et se reconquérir sans faux semblant. Pour ce qui est de Rachel, on la sent très mal dans les premières pages. Elle sait que se faire pardonner par Malcolm ne sera pas une mince affaire et pour cause, il déteste le mensonge. C'est un homme de parole qui laisse peu de gens se faire une place dans sa vie et dans son cœur, la trahison de Rachel lui a donc laissé un goût amer dans la bouche. Mais la jeune journaliste ne va pas rester longtemps aux abois, et quand un chance lui sera donner, elle va bien être décidée à montrer au play-boy qu'il peut lui faire confiance. Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié ce roman ! Encore plus que le premier d'ailleurs. On sent que les personnages ont évolué, et leur relation avec. Les sentiments déjà présents ne vont que devenir plus fort. L'attirance et l'alchimie entres eux vont les rapprocher et les aider à se retrouver, pour être un couple plus fort et plus solide qu'avant. Ce que j'aime aussi, c'est que ça ne va pas trop vite. Malcolm va, en effet, ne donner aucun signe de vie pendant quatre semaines, pour ensuite faire une proposition à Rachel, un poste dans son entreprise fait pour elle. Bien que ce soit la meilleure façon de se rapprocher de lui, elle va être en doute et ne saura qu'elle décision prendre. Pour ce qui est des personnages secondaires, j'avoue que la encore, j'ai vraiment eu du mal avec les amies de Rachel, j'ai trouvé qu'elles étaient vraiment pessimiste et n'aidaient en rien la journaliste. En clair, pour elles (Gina en particulier), c'est de sa faute si elle en est arrivé alors que... elles n'étaient pas de bons conseils dans le premier tome ! Et c'est bien connue, on écoute souvent ses amies, même si ce n'est pas forcément judicieux. Beaucoup de scènes charnels se trouvent dans ce roman, plus que dans le premier d'ailleurs. Quand les deux héros sont ensembles, ils ne peuvent ignorer les sentiments qu'ils éprouvent, ni le feu qui coule dans leur veine quand ils sont à proximités. Avec ça, ils vont devoir faire face à un adversaire coriace qui voudra détruire ce que possède notre héro, en passant par Rachel et son magazine. Nos deux protagonistes vont alors devoir s'unir pour lutter contre l'ennemi. Même si l'histoire n'est pas surprenante, que le tout est assez « cliché » et prévisible, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Le personnage de Malcolm m'a plu, j'aime son côté loyal, charmeur et séduisant. Il est toujours à 100% dans tout ce qu'il entreprend, ce qui le rend attachant. Malgré tout, il a aussi ses failles, c'est un homme intransigeant qui a beaucoup de mal à donner sa confiance. Il sait qu'à cause de sa fortune, cela fait de lui quelqu'un de convoité. En bref, j'ai eu un petit coup de cœur pour lui, c'est le genre d'héro que j'aime. En conclusion, c'est une suite à la hauteur du premier tome, je dirais même qu'il est mieux. Les personnages ont évolué dans le bon sens, il y a une sorte de jeu de séduction entre eux, mais cette fois c'est Rachel qui « court » après lui, afin de se faire pardonner. Même si l'intrigue du premier tome est résolu, ils vont devoir faire face à d'autres difficultés et devront se faire mutuellement confiance. Un prénom s'insinua dans l'air putride: "Georgie..." |
Quelques badauds étaient restés auprès du cadavre encore chaud, par respect diraient-ils. Pour s’attribuer un rôle dans cette tragédie, surtout, et la raconter ensuite aux amis et à la famille d’un ton horrifié. Pour goûter le drame sans risque, inspirer l’odeur cuivrée du sang, les miasmes des entrailles. Effleurer la mort et se réjouir de ne pas être celui qui pue dans la fraîcheur du centre commercial. Éphémère sentiment de victoire que d’observer cette peau lisse refroidir, alors que la sienne, ridée et tachée, continue à palpiter d’un sang chaud.
Résumé :
Australie, 2016.
Sept ans après un massacre qui a décimé toute une famille, de nouveaux meurtres surviennent à Melbourne. Des homicides si sordides que la Sorcellerie de Chair, taboue depuis les grandes chasses qui ont déchiré le pays, est évoquée.
Pour Arabella Malvo, lieutenant de la brigade criminelle, ils s’avèrent particulièrement déstabilisants. Pourquoi les victimes lui ressemblent-elles comme des sœurs ? Le meurtrier la connaît-elle ? Pourquoi maintenant ?
Une chose est sûre : l'abîme qu’elle fuit depuis toutes ces années risque de s’ouvrir à nouveau sous ses pieds. Et cette fois, de l’engloutir pour de bon…
Mon avis :
Je remercie Noir d'absinthe et donc l'éditeur, pour sa confiance en ce service presse, ainsi que sa patience !
Il va m'être difficile de parler de ce livre sans trop en dire, tellement l'intrigue est bien poussée, si bien que plus d'une fois je me suis retrouvée les yeux écarquillée de surprise ! Le prologue met directement dans le bain avec un massacre perpétué par une sorcière... Une sorcière de Chair qui, comme son nom l'indique, provoque une mort douloureuse par la chair. Toute une famille meurt en 2009 et, sept ans plus-tard, rebelote. Elle semble être de retour, seulement fait surprenant, les victimes ressemblent beaucoup à l'un des lieutenants chargé de l'affaire ; Arabella Malvo, une femme au caractère de feu qui semble cacher bien des choses.
Bon, alors là... Mazette ! C'est la première fois que je lis un livre de ce genre, et je vais vous dire, sans rien vous cacher, c'est une véritable tuerie, dans tous les sens du terme ! Woooh, bon sang, mon côté sadique a bien été satisfait avec ce roman. Pour les lecteurs qui ont une âme sensible et qui ne supporte pas le gore, ne le lisez pas. En revanche, si vous aimez les auteurs sadiques qui s'en prennent aux personnages, leur en font voir de toutes les couleurs, les font souffrir à fond, et bien je vous le conseille totalement, à 100% ! J'aimerai tellement vous parlez de ce livre, en long et en large, mais hélas, je ne peux pas, ce serait vous spoilez et vous privez de ce plaisir, de découvrir ce livre.
Les personnages présents dans cette histoire sont biens construits, notamment celui d'Arabella qui est surprenante ! J'avais du mal à comprendre au début, l'utilité du prologue, je me disais qu'il était sans doute là pour mettre un semblant de contexte sur la présence des sorcières, et montrer ce dont elles sont capables. Et ensuite j'ai compris, ou du moins, l'intrigue s'est éclaircie, devant moi. Je croyais naïvement que ce serait le seul point qui me ferait éprouver un choc, c'était mal connaître l'auteure ! C'est hallucinant le nombre de fois où je me suis retrouvée stupéfié par les événements et les révélations. Enfin bref, retournons au sujet qui était Arabella. Cette héroïne m'a beaucoup plu, pour de multiples raisons. La première est que c'est une femme à plusieurs facette, elle est sensible, mais forte. C'est une protagoniste nuancé, c'est à dire qu'elle n'est ni réellement gentille, ni réellement méchante. Elle a ses failles et ses forces, c'est ce qui la rend d'autant plus attachante, presque réel même. Les autres héros de l'histoire on aussi leur importance, ils ont tous un passé qui les rends authentiques. Il n'y a pas de méchants, il n'y a pas de gentils. Ils ont tous des raisons qui font qui ils sont et vraiment, je vais me répéter, mais j'adore ça.
Pour vous parler un peu plus de l'histoire, il s'agit d'un récit fantasy ou la sorcellerie a une place importante et dans lequel le côté policier est bien mis en avant. Les personnages principaux faisant partis de la police, ils ont en charge le dossier des victimes, morts par une sorcière de chair. Les descriptions sont très gores, ce n'est pas édulcoré. C'est macabre, violent, sanglant. Plus je tournais les pages et plus je me demandais jusqu'où pouvait aller l'auteure pour me surprendre. C'était une lecture déconcertante. Vraiment. Et effrayante aussi ! Il y a de l'action, des révélations plus étonnantes les unes que les autres. Des personnages profonds, qu'on aime aimer et détester. L'enquête policière est délimité par des flash-back pour aider le lecteur avec le puzzle qu'est l'intrigue. On comprend mieux les personnages, on apprend à les connaître à travers leur passé ce qui les rends d'autant plus intrigants. Certaines scènes étaient malaisantes, horrible, glauque. J'ai été témoin de meurtre avec Sorcière de Chair, qui ne m'ont pas laissé indifférentes.
La fin, elle, m'a estomaqué ! Après j'avoue ne pas trop avoir compris certains points, seulement woooh, quoi. Du coup j'ai vraiment beaucoup, beaucoup envie d'avoir une suite parce que, bordel, je pense que Arabelle n'a pas dit son dernier mot.
Pour ce qui est de la plume de l'auteure, wahou, wahou, wahou. On peut dire qu'elle va au bout des choses ! Ce que j'apprécie, c'est qu'elle n'a pas peur d'utiliser des mots crue, bien au contraire. Les descriptions sont finement détaillés, si bien qu'on est immergé dans l'histoire et qu'on peut clairement s'imaginer ce qu'il se passe. Aussi, l'intrigue est bien imaginée et recherché. Sérieusement, les explications avaient vraiment du sens ! Je me suis plusieurs fois demandé quels ont été ses recherches sur internet pour arriver à mettre au point cette pépite. Limite j'en allais à me demander si la sorcellerie n'existait pas, vu comment le côté scientifique de comment elles l'utilisent sur le cerveau des humains pour arriver à leur fin. Et puis côté émotions/ressentis, je dois dire que j'ai été percuté par ses mots, j'ai été déroutée, choquée, attristée, horrifiée, en colère, etc, à de nombreuses reprises, au moment où il le fallait. L'auteure emploie les mots justes pour que le lecteur n'en ressorte pas indemne de sa lecture.
En bref, ce livre est très différent de ce que je lis d'habitude, c'est à dire des lectures à l'eau de rose, bien mignons à souhaits. Sorcière de Chair est sombre, très sombre même. Pour le décrire, je dirais qu'il est déroutant, dérangeant, sanglant, macabre et surprenant. Dès le début, nous sommes mis dans le bain par une scène de meurtre et dont la suite ne s'améliore pas, bien au contraire. À côté de ça, il y a une enquête policière sur les meurtres perpétré par une sorcière qui aide à comprendre ainsi, le passé et le présent, mais aussi donne de légers indices sur la tournure de l'histoire (encore faut-il trouver le dénouement de tout ça... J'avoue que je n'ai rien vu venir par rapport aux révélations et aux événements durant la totalité du récit).
Découvrez l'avis de Papillon voyageur ICI
Australie, 2016.
Sept ans après un massacre qui a décimé toute une famille, de nouveaux meurtres surviennent à Melbourne. Des homicides si sordides que la Sorcellerie de Chair, taboue depuis les grandes chasses qui ont déchiré le pays, est évoquée.
Pour Arabella Malvo, lieutenant de la brigade criminelle, ils s’avèrent particulièrement déstabilisants. Pourquoi les victimes lui ressemblent-elles comme des sœurs ? Le meurtrier la connaît-elle ? Pourquoi maintenant ?
Une chose est sûre : l'abîme qu’elle fuit depuis toutes ces années risque de s’ouvrir à nouveau sous ses pieds. Et cette fois, de l’engloutir pour de bon…
Mon avis :
Je remercie Noir d'absinthe et donc l'éditeur, pour sa confiance en ce service presse, ainsi que sa patience !
Il va m'être difficile de parler de ce livre sans trop en dire, tellement l'intrigue est bien poussée, si bien que plus d'une fois je me suis retrouvée les yeux écarquillée de surprise ! Le prologue met directement dans le bain avec un massacre perpétué par une sorcière... Une sorcière de Chair qui, comme son nom l'indique, provoque une mort douloureuse par la chair. Toute une famille meurt en 2009 et, sept ans plus-tard, rebelote. Elle semble être de retour, seulement fait surprenant, les victimes ressemblent beaucoup à l'un des lieutenants chargé de l'affaire ; Arabella Malvo, une femme au caractère de feu qui semble cacher bien des choses.
Bon, alors là... Mazette ! C'est la première fois que je lis un livre de ce genre, et je vais vous dire, sans rien vous cacher, c'est une véritable tuerie, dans tous les sens du terme ! Woooh, bon sang, mon côté sadique a bien été satisfait avec ce roman. Pour les lecteurs qui ont une âme sensible et qui ne supporte pas le gore, ne le lisez pas. En revanche, si vous aimez les auteurs sadiques qui s'en prennent aux personnages, leur en font voir de toutes les couleurs, les font souffrir à fond, et bien je vous le conseille totalement, à 100% ! J'aimerai tellement vous parlez de ce livre, en long et en large, mais hélas, je ne peux pas, ce serait vous spoilez et vous privez de ce plaisir, de découvrir ce livre.
Les personnages présents dans cette histoire sont biens construits, notamment celui d'Arabella qui est surprenante ! J'avais du mal à comprendre au début, l'utilité du prologue, je me disais qu'il était sans doute là pour mettre un semblant de contexte sur la présence des sorcières, et montrer ce dont elles sont capables. Et ensuite j'ai compris, ou du moins, l'intrigue s'est éclaircie, devant moi. Je croyais naïvement que ce serait le seul point qui me ferait éprouver un choc, c'était mal connaître l'auteure ! C'est hallucinant le nombre de fois où je me suis retrouvée stupéfié par les événements et les révélations. Enfin bref, retournons au sujet qui était Arabella. Cette héroïne m'a beaucoup plu, pour de multiples raisons. La première est que c'est une femme à plusieurs facette, elle est sensible, mais forte. C'est une protagoniste nuancé, c'est à dire qu'elle n'est ni réellement gentille, ni réellement méchante. Elle a ses failles et ses forces, c'est ce qui la rend d'autant plus attachante, presque réel même. Les autres héros de l'histoire on aussi leur importance, ils ont tous un passé qui les rends authentiques. Il n'y a pas de méchants, il n'y a pas de gentils. Ils ont tous des raisons qui font qui ils sont et vraiment, je vais me répéter, mais j'adore ça.
Pour vous parler un peu plus de l'histoire, il s'agit d'un récit fantasy ou la sorcellerie a une place importante et dans lequel le côté policier est bien mis en avant. Les personnages principaux faisant partis de la police, ils ont en charge le dossier des victimes, morts par une sorcière de chair. Les descriptions sont très gores, ce n'est pas édulcoré. C'est macabre, violent, sanglant. Plus je tournais les pages et plus je me demandais jusqu'où pouvait aller l'auteure pour me surprendre. C'était une lecture déconcertante. Vraiment. Et effrayante aussi ! Il y a de l'action, des révélations plus étonnantes les unes que les autres. Des personnages profonds, qu'on aime aimer et détester. L'enquête policière est délimité par des flash-back pour aider le lecteur avec le puzzle qu'est l'intrigue. On comprend mieux les personnages, on apprend à les connaître à travers leur passé ce qui les rends d'autant plus intrigants. Certaines scènes étaient malaisantes, horrible, glauque. J'ai été témoin de meurtre avec Sorcière de Chair, qui ne m'ont pas laissé indifférentes.
La fin, elle, m'a estomaqué ! Après j'avoue ne pas trop avoir compris certains points, seulement woooh, quoi. Du coup j'ai vraiment beaucoup, beaucoup envie d'avoir une suite parce que, bordel, je pense que Arabelle n'a pas dit son dernier mot.
Pour ce qui est de la plume de l'auteure, wahou, wahou, wahou. On peut dire qu'elle va au bout des choses ! Ce que j'apprécie, c'est qu'elle n'a pas peur d'utiliser des mots crue, bien au contraire. Les descriptions sont finement détaillés, si bien qu'on est immergé dans l'histoire et qu'on peut clairement s'imaginer ce qu'il se passe. Aussi, l'intrigue est bien imaginée et recherché. Sérieusement, les explications avaient vraiment du sens ! Je me suis plusieurs fois demandé quels ont été ses recherches sur internet pour arriver à mettre au point cette pépite. Limite j'en allais à me demander si la sorcellerie n'existait pas, vu comment le côté scientifique de comment elles l'utilisent sur le cerveau des humains pour arriver à leur fin. Et puis côté émotions/ressentis, je dois dire que j'ai été percuté par ses mots, j'ai été déroutée, choquée, attristée, horrifiée, en colère, etc, à de nombreuses reprises, au moment où il le fallait. L'auteure emploie les mots justes pour que le lecteur n'en ressorte pas indemne de sa lecture.
En bref, ce livre est très différent de ce que je lis d'habitude, c'est à dire des lectures à l'eau de rose, bien mignons à souhaits. Sorcière de Chair est sombre, très sombre même. Pour le décrire, je dirais qu'il est déroutant, dérangeant, sanglant, macabre et surprenant. Dès le début, nous sommes mis dans le bain par une scène de meurtre et dont la suite ne s'améliore pas, bien au contraire. À côté de ça, il y a une enquête policière sur les meurtres perpétré par une sorcière qui aide à comprendre ainsi, le passé et le présent, mais aussi donne de légers indices sur la tournure de l'histoire (encore faut-il trouver le dénouement de tout ça... J'avoue que je n'ai rien vu venir par rapport aux révélations et aux événements durant la totalité du récit).
Découvrez l'avis de Papillon voyageur ICI
La vie est une salope. Elle vous en fait baver durant toute votre existence, vous laisse espérer un avenir meilleur, et quand vous l'effleurez du bout des doigts, elle vous le retire en se marrant.
/Résumé :
ll a l'habitude d'aller vite, avec elle il va devoir prendre son temps !
Lorsqu'Hayley décide de quitter New-York pour la Californie, Brandon son meilleur ami, choisit de la suivre. Liés par un lourd secret, ils essayent de faire table rase du passé grâce à ce nouveau départ, mais changer d'État suffira-t-il à assurer leur sécurité ? Alors qu'Hayley tente de se concentrer sur ses études d'assistante sociale pour pouvoir venir en aide aux enfants dans le besoin, tout en découvrant les joies d'être étudiante, le destin va décider de la mettre à l'épreuve. Le mystérieux Jace fait son apparition dans sa vie et elle a bien du mal à résister à l'attraction de ce motard ténébreux. Côtoyer le monde des bikers est-il vraiment le bon choix quand on cherche à fuir les ennuis ? Et si le passé d'Hayley la rattrapait ?
Mon avis :
Merci aux éditions condamine/fyctia, en particulier à Célia pour l'envoi de ce service presse !
Hayley, une jeune femme au passé obscure a déménager de sa ville d'origine pour partir loin, de façon a tirer un trait sur ce qui l'a fait fuir. Accompagnée de son meilleur ami Brandon qui a décidé de la suivre, elle décide de se concentrer sur ses études d'assistante sociale, afin de pouvoir venir en aide aux jeunes enfants. Quand elle rencontre Jace, un biker au sang chaud, Hayley ne peut rester indifférente à ses charmes et c'est aussi son cas à lui. Seulement enchaînée par son passé, la jeune étudiante n'est pas prête pour entamer une relation, surtout par avec un motard qui fait parti d'un gang trempant dans des affaires qui semble illégales. Mais quand son passé la rattrape, elle ne peut ignorer celui qui pourrait la sauver.
Dans Black riders, nous faisons la rencontre d'Hayley, une femme en fuite qui cache un secret. Dès le début, on la sent apeuré et pour cause, on apprend que si elle est partie de New-York pour rejoindre un autre Etat, c'est car le démon qui l'a détruite pourrait refaire surface dans sa vie et l'éliminer, une bonne fois pour toute. Malgré tout elle reste forte et courageuse, elle ne veut pas le laisser gagner. Brandon à ses côtés, ce dernier la protégerai contre quiconque lui voudrait du mal. C'est un fidèle allié qui a toujours été là pour elle et la sauver à mainte reprise. Le jour ou Hayley rencontre Jace, son meilleur ami va se méfier de lui. Brandon connaît ce genre de type qui couche sans lendemain, lui même est comme ça. Mais l'attirance et l'alchimie entre le biker et Hayley va être trop puissante pour les tenir éloignés loin l'un de l'autre. Jace est le « frère » de sa colocataire, au début du roman, il se sent vide. Il lui manque quelque chose dans sa vie, mais il ne sait pas quoi. Le président du gang auquel il appartient qu'il considère aussi comme son père comprend ce que Jace ne veut comprendre. L'amour d'une femme pourrait combler son existence, si seulement il l'acceptait.
Black rider est une jolie romance, mais j'ai trouvé que les personnages étaient trop lisses, si je puis dire. Surtout Jace. Au début, c'est un queutard qui couche avec tout ce qui bouge, sans penser aux sentiments des brebis. J'ai trouvé qu'au contact d'Hayley, il se retrouvait vite à ses pieds à limite lui vouer un culte. On aurait presque dit qu'il avait été ensorcelé. Son côté sombre et bad boy n'a pas été assez mis en valeur je trouve. Alors qu'au début il semblait ne penser qu'avec son sexe, mystérieusement, avec Hayley il n'en est rien. Alors oui, certes, il est sans doute question de respect avec elle, mais je l'ai trouvé beaucoup trop patient. Pour ce qui est de la jeune femme, j'aurai voulu qu'elle laisse un peu plus mariner Jace à se rapprocher d'elle (après là, c'est subjectif). Quand j'ai lu leur histoire, je ne me suis pas sentie être eux, je lisais et j'appréciais, mais il manquait un truc.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai apprécié l'intrigue et l'univers. J'adore quand c'est tourné autour de la moto et que c'est la fille qui a un passé sombre. Allait savoir pourquoi, mais je préfère que ce soit l'héroïne qui a du vécut et des casseroles derrière elle que le héro. Après, Jace aussi en a pas mal à son actif, de casseroles, mais c'est moins mis en valeur que celle de Hayley. Le récit tourne donc autour du secret de la jeune femme, on se demande pour Brandon est aussi protecteur avec elle. Il y a quelque indice, notamment le prologue, le fait qu'elle veuille aider les enfants et son comportement en public, mais discret. On devine, même si on veut croire que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas ça. Elle est très touchante et battante par rapport à ça. Elle a réussi à se relever et à continuer de vivre et rien que pour ça je la trouve courageuse. On pourrait la croire faible (son caractère « doux » et facile est trompeur), mais elle ne l'est pas. L'ange gardien qu'est Brandon à ses côtés l'aide à ne pas flancher. C'est un peu sa planche de salut, sans lui, je me demande comment elle arriverait à tenir debout.
Après j'ai trouvé qu'il manquait de surprise dans ce roman. On sait ce qu'il va se passer, surtout pour la fin. D'ailleurs j'avoue avoir été un peu déçu, pour le coup, j'ai trouvé Hayley stupide par rapport aux dernières pages, surtout en vu des derniers événements et des avertissements de Jace. J'ai tout simplement trouvé qu'elle était imprudente.
Pour ce qui est de la plume de l'auteure, elle est très agréable à lire. Le passage de point de vu d'Hayley à Jace permet de comprendre les deux personnages, de savoir ce qu'ils pensent et d'apprendre à les connaître mieux. J'ai tout de même remarquer certaines lourdeurs lié à des passages répétés de passages. C'est le risque quand on a double point de vu. Il y a un autre personnage aussi qui fait son apparition et qui à une « voix » dans le récit. Les chapitres de ce dernier me faisait hérisser des poils d'horreurs. Les sentiments que C.J Ronnie à mis dans Black riders sont bien décrits. J'ai apprécié le thème qui tournait autour de l'enfance, en particulier des enfants au passé difficile, horrible même.
En conclusion, même si les personnages ne m'ont pas fait vibrer comme je le croyais, j'ai tout de même apprécié la qualité du roman et l'univers biker. C'est un roman qui se lit vite et bien, l'écriture est fluide, malgré des lourdeurs. Un roman que je vous conseille si vous aimez les romances avec un bad-boy qui tombe amoureux d'une fille qui est tout son contraire.
ll a l'habitude d'aller vite, avec elle il va devoir prendre son temps !
Lorsqu'Hayley décide de quitter New-York pour la Californie, Brandon son meilleur ami, choisit de la suivre. Liés par un lourd secret, ils essayent de faire table rase du passé grâce à ce nouveau départ, mais changer d'État suffira-t-il à assurer leur sécurité ? Alors qu'Hayley tente de se concentrer sur ses études d'assistante sociale pour pouvoir venir en aide aux enfants dans le besoin, tout en découvrant les joies d'être étudiante, le destin va décider de la mettre à l'épreuve. Le mystérieux Jace fait son apparition dans sa vie et elle a bien du mal à résister à l'attraction de ce motard ténébreux. Côtoyer le monde des bikers est-il vraiment le bon choix quand on cherche à fuir les ennuis ? Et si le passé d'Hayley la rattrapait ?
Mon avis :
Merci aux éditions condamine/fyctia, en particulier à Célia pour l'envoi de ce service presse !
Hayley, une jeune femme au passé obscure a déménager de sa ville d'origine pour partir loin, de façon a tirer un trait sur ce qui l'a fait fuir. Accompagnée de son meilleur ami Brandon qui a décidé de la suivre, elle décide de se concentrer sur ses études d'assistante sociale, afin de pouvoir venir en aide aux jeunes enfants. Quand elle rencontre Jace, un biker au sang chaud, Hayley ne peut rester indifférente à ses charmes et c'est aussi son cas à lui. Seulement enchaînée par son passé, la jeune étudiante n'est pas prête pour entamer une relation, surtout par avec un motard qui fait parti d'un gang trempant dans des affaires qui semble illégales. Mais quand son passé la rattrape, elle ne peut ignorer celui qui pourrait la sauver.
Dans Black riders, nous faisons la rencontre d'Hayley, une femme en fuite qui cache un secret. Dès le début, on la sent apeuré et pour cause, on apprend que si elle est partie de New-York pour rejoindre un autre Etat, c'est car le démon qui l'a détruite pourrait refaire surface dans sa vie et l'éliminer, une bonne fois pour toute. Malgré tout elle reste forte et courageuse, elle ne veut pas le laisser gagner. Brandon à ses côtés, ce dernier la protégerai contre quiconque lui voudrait du mal. C'est un fidèle allié qui a toujours été là pour elle et la sauver à mainte reprise. Le jour ou Hayley rencontre Jace, son meilleur ami va se méfier de lui. Brandon connaît ce genre de type qui couche sans lendemain, lui même est comme ça. Mais l'attirance et l'alchimie entre le biker et Hayley va être trop puissante pour les tenir éloignés loin l'un de l'autre. Jace est le « frère » de sa colocataire, au début du roman, il se sent vide. Il lui manque quelque chose dans sa vie, mais il ne sait pas quoi. Le président du gang auquel il appartient qu'il considère aussi comme son père comprend ce que Jace ne veut comprendre. L'amour d'une femme pourrait combler son existence, si seulement il l'acceptait.
Black rider est une jolie romance, mais j'ai trouvé que les personnages étaient trop lisses, si je puis dire. Surtout Jace. Au début, c'est un queutard qui couche avec tout ce qui bouge, sans penser aux sentiments des brebis. J'ai trouvé qu'au contact d'Hayley, il se retrouvait vite à ses pieds à limite lui vouer un culte. On aurait presque dit qu'il avait été ensorcelé. Son côté sombre et bad boy n'a pas été assez mis en valeur je trouve. Alors qu'au début il semblait ne penser qu'avec son sexe, mystérieusement, avec Hayley il n'en est rien. Alors oui, certes, il est sans doute question de respect avec elle, mais je l'ai trouvé beaucoup trop patient. Pour ce qui est de la jeune femme, j'aurai voulu qu'elle laisse un peu plus mariner Jace à se rapprocher d'elle (après là, c'est subjectif). Quand j'ai lu leur histoire, je ne me suis pas sentie être eux, je lisais et j'appréciais, mais il manquait un truc.
En ce qui concerne l'histoire, j'ai apprécié l'intrigue et l'univers. J'adore quand c'est tourné autour de la moto et que c'est la fille qui a un passé sombre. Allait savoir pourquoi, mais je préfère que ce soit l'héroïne qui a du vécut et des casseroles derrière elle que le héro. Après, Jace aussi en a pas mal à son actif, de casseroles, mais c'est moins mis en valeur que celle de Hayley. Le récit tourne donc autour du secret de la jeune femme, on se demande pour Brandon est aussi protecteur avec elle. Il y a quelque indice, notamment le prologue, le fait qu'elle veuille aider les enfants et son comportement en public, mais discret. On devine, même si on veut croire que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas ça. Elle est très touchante et battante par rapport à ça. Elle a réussi à se relever et à continuer de vivre et rien que pour ça je la trouve courageuse. On pourrait la croire faible (son caractère « doux » et facile est trompeur), mais elle ne l'est pas. L'ange gardien qu'est Brandon à ses côtés l'aide à ne pas flancher. C'est un peu sa planche de salut, sans lui, je me demande comment elle arriverait à tenir debout.
Après j'ai trouvé qu'il manquait de surprise dans ce roman. On sait ce qu'il va se passer, surtout pour la fin. D'ailleurs j'avoue avoir été un peu déçu, pour le coup, j'ai trouvé Hayley stupide par rapport aux dernières pages, surtout en vu des derniers événements et des avertissements de Jace. J'ai tout simplement trouvé qu'elle était imprudente.
Pour ce qui est de la plume de l'auteure, elle est très agréable à lire. Le passage de point de vu d'Hayley à Jace permet de comprendre les deux personnages, de savoir ce qu'ils pensent et d'apprendre à les connaître mieux. J'ai tout de même remarquer certaines lourdeurs lié à des passages répétés de passages. C'est le risque quand on a double point de vu. Il y a un autre personnage aussi qui fait son apparition et qui à une « voix » dans le récit. Les chapitres de ce dernier me faisait hérisser des poils d'horreurs. Les sentiments que C.J Ronnie à mis dans Black riders sont bien décrits. J'ai apprécié le thème qui tournait autour de l'enfance, en particulier des enfants au passé difficile, horrible même.
En conclusion, même si les personnages ne m'ont pas fait vibrer comme je le croyais, j'ai tout de même apprécié la qualité du roman et l'univers biker. C'est un roman qui se lit vite et bien, l'écriture est fluide, malgré des lourdeurs. Un roman que je vous conseille si vous aimez les romances avec un bad-boy qui tombe amoureux d'une fille qui est tout son contraire.
« Je suis nulle s’agissant de ce genre de réconfort, pour les autres, pour moi-même. Nulle en empathie. Je ne crois qu’aux efforts, pas aux espoirs. Je ne jure que par le travail du corps pour verrouiller et blinder tout ce qui serait susceptible de faire flancher ma tête.
On me pense invincible. Moi, je me trouve fragile et invisible. »
Résumé :
NE TOMBE PAS AMOUREUSE DU DIABLE, LEO…
Première danseuse de la compagnie, premier rôle dans un ballet, Leo Kats est sur le point d’atteindre le sommet de sa jeune carrière : elle sera Nikiya dans la Bayadère qui se jouera à l’Opéra de Sydney. Les années de travail, intenses et douloureuses, ont porté leurs fruits, mais la jeune femme est fébrile et encore trop peu confiante à l’aube de sa consécration.
Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite au Temple, l’école de danse de la compagnie, pour y créer un ballet irrévérencieux. Dès la première seconde, Orion veut Leo, lumineuse, parfaite et docile. Un combat s’engage. Obsédé par la jeune femme, Orion tente de la convaincre de danser pour lui afin de mener à bien d’obscurs projets.
Mon avis :
Un grand merci aux éditions hugo roman pour l'envoi de ce service presse !
Léo n'est pas une héroïne comme les autres. Elle est loin d'être banale, bien au contraire. C'est une jeune femme talentueuse, première en tout, on pourrait croire qu'elle est heureuse dans sa vie. Ce n'est pas le cas. Être en tête a un prix élevé, il faut qu'elle soit parfaite, tout le temps. Beaucoup sont derrière elle, la jalouse, l'observe aux aguets d'une erreur de sa part pour prendre sa place. Il lui a fallu beaucoup de travail pour en arriver jusque là, de longues heures de souffrances qui ont mis son corps en faiblesse, et lui on créée des démons. Ses mêmes démons qui vont attirer Orion vers la jeune femme pour l'aider à s'en séparer. Ce dernier est un célèbre chorégraphe, un fou, un virtuose. Quand ses yeux rencontrent ceux de Léo, il sait ce qu'il veut, en l’occurrence, elle. Mais la jeune femme ne va pas accepter cette proposition aussi facilement. Elle se méfie de lui, car les échos qu'elle a ne sont pas en sa faveur. Seulement l'homme va la convaincre, mettre en évidence l'ombre et la lumière en Léo, la tuer pour la faire revivre.
Fiou. Et bien ! J'ai vraiment adoré ce premier tome qui, pour le coup, nous met vraiment dans l'ambiance de la danse et l'univers compétitif. Les personnages m'ont paru vraiment très réalistes. C'est à travers la danse qu'ils vivent, sans ça, ils ne sont rien, c'est du moins l'impression qu'ils donnent. C'est brut, c'est dur, il n'y a pas d'édulcoration et c'est ce qui fait la richesse de ce récit. Les deux personnages sont perdus, cela se sent, cela se voit et ils le savent. La jeune femme est enfermée dans le monde de la danse, et sur scène vit dans la lumière. Elle fait ce qu'on lui demande, elle incarne et joue les rôles qu'on lui cantonne et tout ça, dans la perfection. Mais Orion n'est pas dupe, il reconnaît une certaine fragilité en elle, cette innocence qu'elle tente de cacher sans grand succès et les ombres qui tournent autour d'elle. Ce dernier c'est tout son contraire, il veut, ordonne et exige. Il est sûr de lui et de son attrait envers la gente féminine. Mais l'homme cache un secret qui le fait vivre dans l'ombre.
L'intrigue tourne autour de l'histoire d'Hadès et Perséphone (c'est un des points qui a fait que je l'ai adoré!). J'ai vraiment trouvé intense le thème de la danse, le fait que les personnages et leur vie soient proches du mythe du dieu de l'enfer et de son épouse. C'est beau, c'est puissant, c'est tragique. Beaucoup de livres ont comme sujet la danse, mais peu sont aussi bien décrit qu'Orion. J'avais cette impression de vraiment être à l'intérieur du récit. Il est réaliste, les personnages sont torturés, ils vivent pour danser, pour briller. Le côté compétitif est bien mis en évidence avec la jalousie des uns et les critiques des autres. Orion et Léo vont éprouver une certaine attirance l'un pour l'autre, dès les premières pages. Cette alchimie fait partie intégrante du récit sans prendre une place trop importante. Les moments de sensualités entre eux sont bien décrits, beaux même. C'est avec la danse qu'ils vont communiquer ensemble, qu'ils vont vivre ou survivre.
En ce qui concerne la plume de l'auteure, je l'ai adoré et savouré. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire l'histoire d'Orion et de Léo. D'Hadès et de Perséphone. La plume est réaliste. On est dans l'histoire. On vit à l'intérieur du récit, au côté des personnages. J'ai eu aucun mal à imaginer le décor et l'envers du décor tellement c'était bien décrit. Je me suis sentie imprégné par les différentes émotions des protagonistes, je ressentais leur doute, leur peur, leur souffrance. Mais aussi leur désir et leur joie. Après, le côté très « imagé » pour ce qui est de la danse pourrait rebuter certains lecteurs. Il est vrai que je me sentais frustré de ne pas réussir à imaginer les pas qu'ils faisaient. On sent que l'auteure est vraiment passionnée par la danse, tellement elle arrive à mettre en place des chorégraphie digne d'étoile.
En conclusion, ce premier tome est à l'image de la couverture du roman ; magnifique. J'ai aimé les personnages qui sont torturés, ni tout noirs ni tout blancs. On vit avec eux, on ressent leurs émotions, on comprend leur sentiments,... Ce livre est puissant, l'univers de la danse est bien décrit et j'ai aimé les chorégraphie mis en place par les protagonistes au cours de l'histoire. Ce qui m'a le plus plu, c'est l'histoire autour de mon mythe préféré, celui d'Hadès et de Perséphone. Le ténèbres et la lumière.
NE TOMBE PAS AMOUREUSE DU DIABLE, LEO…
Première danseuse de la compagnie, premier rôle dans un ballet, Leo Kats est sur le point d’atteindre le sommet de sa jeune carrière : elle sera Nikiya dans la Bayadère qui se jouera à l’Opéra de Sydney. Les années de travail, intenses et douloureuses, ont porté leurs fruits, mais la jeune femme est fébrile et encore trop peu confiante à l’aube de sa consécration.
Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite au Temple, l’école de danse de la compagnie, pour y créer un ballet irrévérencieux. Dès la première seconde, Orion veut Leo, lumineuse, parfaite et docile. Un combat s’engage. Obsédé par la jeune femme, Orion tente de la convaincre de danser pour lui afin de mener à bien d’obscurs projets.
Mon avis :
Un grand merci aux éditions hugo roman pour l'envoi de ce service presse !
Léo n'est pas une héroïne comme les autres. Elle est loin d'être banale, bien au contraire. C'est une jeune femme talentueuse, première en tout, on pourrait croire qu'elle est heureuse dans sa vie. Ce n'est pas le cas. Être en tête a un prix élevé, il faut qu'elle soit parfaite, tout le temps. Beaucoup sont derrière elle, la jalouse, l'observe aux aguets d'une erreur de sa part pour prendre sa place. Il lui a fallu beaucoup de travail pour en arriver jusque là, de longues heures de souffrances qui ont mis son corps en faiblesse, et lui on créée des démons. Ses mêmes démons qui vont attirer Orion vers la jeune femme pour l'aider à s'en séparer. Ce dernier est un célèbre chorégraphe, un fou, un virtuose. Quand ses yeux rencontrent ceux de Léo, il sait ce qu'il veut, en l’occurrence, elle. Mais la jeune femme ne va pas accepter cette proposition aussi facilement. Elle se méfie de lui, car les échos qu'elle a ne sont pas en sa faveur. Seulement l'homme va la convaincre, mettre en évidence l'ombre et la lumière en Léo, la tuer pour la faire revivre.
Fiou. Et bien ! J'ai vraiment adoré ce premier tome qui, pour le coup, nous met vraiment dans l'ambiance de la danse et l'univers compétitif. Les personnages m'ont paru vraiment très réalistes. C'est à travers la danse qu'ils vivent, sans ça, ils ne sont rien, c'est du moins l'impression qu'ils donnent. C'est brut, c'est dur, il n'y a pas d'édulcoration et c'est ce qui fait la richesse de ce récit. Les deux personnages sont perdus, cela se sent, cela se voit et ils le savent. La jeune femme est enfermée dans le monde de la danse, et sur scène vit dans la lumière. Elle fait ce qu'on lui demande, elle incarne et joue les rôles qu'on lui cantonne et tout ça, dans la perfection. Mais Orion n'est pas dupe, il reconnaît une certaine fragilité en elle, cette innocence qu'elle tente de cacher sans grand succès et les ombres qui tournent autour d'elle. Ce dernier c'est tout son contraire, il veut, ordonne et exige. Il est sûr de lui et de son attrait envers la gente féminine. Mais l'homme cache un secret qui le fait vivre dans l'ombre.
L'intrigue tourne autour de l'histoire d'Hadès et Perséphone (c'est un des points qui a fait que je l'ai adoré!). J'ai vraiment trouvé intense le thème de la danse, le fait que les personnages et leur vie soient proches du mythe du dieu de l'enfer et de son épouse. C'est beau, c'est puissant, c'est tragique. Beaucoup de livres ont comme sujet la danse, mais peu sont aussi bien décrit qu'Orion. J'avais cette impression de vraiment être à l'intérieur du récit. Il est réaliste, les personnages sont torturés, ils vivent pour danser, pour briller. Le côté compétitif est bien mis en évidence avec la jalousie des uns et les critiques des autres. Orion et Léo vont éprouver une certaine attirance l'un pour l'autre, dès les premières pages. Cette alchimie fait partie intégrante du récit sans prendre une place trop importante. Les moments de sensualités entre eux sont bien décrits, beaux même. C'est avec la danse qu'ils vont communiquer ensemble, qu'ils vont vivre ou survivre.
En ce qui concerne la plume de l'auteure, je l'ai adoré et savouré. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire l'histoire d'Orion et de Léo. D'Hadès et de Perséphone. La plume est réaliste. On est dans l'histoire. On vit à l'intérieur du récit, au côté des personnages. J'ai eu aucun mal à imaginer le décor et l'envers du décor tellement c'était bien décrit. Je me suis sentie imprégné par les différentes émotions des protagonistes, je ressentais leur doute, leur peur, leur souffrance. Mais aussi leur désir et leur joie. Après, le côté très « imagé » pour ce qui est de la danse pourrait rebuter certains lecteurs. Il est vrai que je me sentais frustré de ne pas réussir à imaginer les pas qu'ils faisaient. On sent que l'auteure est vraiment passionnée par la danse, tellement elle arrive à mettre en place des chorégraphie digne d'étoile.
En conclusion, ce premier tome est à l'image de la couverture du roman ; magnifique. J'ai aimé les personnages qui sont torturés, ni tout noirs ni tout blancs. On vit avec eux, on ressent leurs émotions, on comprend leur sentiments,... Ce livre est puissant, l'univers de la danse est bien décrit et j'ai aimé les chorégraphie mis en place par les protagonistes au cours de l'histoire. Ce qui m'a le plus plu, c'est l'histoire autour de mon mythe préféré, celui d'Hadès et de Perséphone. Le ténèbres et la lumière.